Soutenance de thèse – Alessandro Sparacio

Quand :
7 mars 2023 @ 10 h 00 min – 12 h 00 min
2023-03-07T10:00:00+01:00
2023-03-07T12:00:00+01:00
Où :
Amphi MJK (Maison Jean Kuntzmann)
110 Rue de la Chimie
38400 Saint-Martin-d'Hères

Titre de la thèse

A meta-scientific approach to understanding stress regulation

Composition du Jury :

  • Hans Rocha IJzerman, UGA – Direction
  • Gabriela M. Jiga-Boy, Université de Swansea, Co-direction
  • Ivan Ropovik, Co-direction
  • Katy Tapper, Université de Londres, rapporteure
  • Wolfgang Viechtbauer, Université de Maastricht, rapporteur
  • Celine Baeyens, UGA, examinatrice
  • Christina Izura , Université de Swansea, Examinatrice
  • Pascal Hot, USMB, Examinateur
  • Rebecca Shankland, Université Lyon 2, Examinatrice

Résumé :

Dans le présent projet de doctorat, j’ai examiné l’efficacité de quatre stratégies (c’est-à-dire la pleine conscience auto-administrée, le biofeedback, le fait d’être dans la nature et le soutien social émotionnel) sur la réduction du stress des individus. Pour examiner la robustesse empirique des stratégies de régulation du stress, nous avons effectué deux méta-analyses de la littérature sur ces stratégies, et une étude multi-sites examinant expérimentalement l’effet d’une des stratégies (la pleine conscience auto-administrée) sur la régulation du stress.Dans le chapitre 2, je présente le résultat d’une méta-analyse pré-enregistrée dans laquelle nous avons évalué les preuves disponibles sur le fait d’être dans la nature et sur le soutien social émotionnel vis à vis du stress. Après avoir appliqué nos techniques de correction du biais de publication, nous avons trouvé un effet pour la première stratégie mais pas pour la seconde. Dans le chapitre 3, j’ai effectué une méta-analyse pré-enregistrée qui a cherché à savoir si deux stratégies de régulation interne (c’est-à-dire la pleine conscience auto-administrée et le biofeedback) pouvaient être considérées comme des stratégies fiables pour réguler les niveaux de stress. Nous n’avons trouvé aucune preuve de la réduction des niveaux de stress pour ces deux stratégies. Enfin, dans le chapitre 4, je présente les résultats d’une étude multisite (possédant une forte puissance statistique) qui a examiné l’efficacité de quatre brefs exercices de pleine conscience autonomes (par rapport à trois conditions de contrôle actif) sur les expériences de stress autodéclarées dans une population peu familière avec la méditation de pleine conscience. Les résultats de l’étude multisite ont démontré que les participants avaient des niveaux de stress autodéclarés plus faibles lorsqu’ils écoutaient l’un des exercices de pleine conscience par rapport à ceux qui étaient dans les conditions de contrôle.Dans les deux méta-analyses, l’hétérogénéité élevée, la faible qualité des études incluses et la présence d’un biais de publication jettent des doutes sur la force des preuves à l’appui des effets étudiés. En ce qui concerne le projet multi-sites, même si nous ne pouvons pas exclure la présence d’un effet de demande, nos résultats sont prometteurs quant à l’efficacité des interventions de pleine conscience auto-administrées pour la régulation du stress.Dans l’ensemble, ces études suggèrent que les niveaux de stress peuvent être réduits en s’appuyant sur des stratégies non pharmacologiques, non invasives et peu coûteuses. Les études futures (de préférence sous la forme de rapports enregistrés) devraient essayer de compenser ces lacunes de la littérature par de futures études et par l’utilisation de mesures physiologiques qui pourraient réduire le problème de l’effet de demande pour les études sur la pleine conscience.

Abstract :

In the present Ph.D. project, I examined the efficacy of four strategies (i.e., self-administered mindfulness, biofeedback, being in nature, and emotional social support) on stress reduction of individuals. To examine the empirical robustness of stress regulation strategies, we conducted two meta-analyses of the literature on these strategies, and one multi-site study experimentally examining the effect of one of the strategies (self-administered mindfulness) on stress regulation.In chapter 2, I present the result of a Registered Report meta-analysis in which we appraised the available evidence of being in nature and emotional social support on stress levels. After applying our publication bias correction techniques, we found an effect for the former strategy but not for the latter one. In chapter 3, I conducted a pre-registered meta-analysis that investigated whether two internal regulation strategies (i.e., self-administered mindfulness and biofeedback) could be considered reliable strategies for regulating stress levels. We found no evidence for the reduction of stress levels for these two strategies.Finally, in chapter 4, I present the results of a highly powered multi-site study that investigated the efficacy of four single, brief stand-alone mindfulness exercises (versus three active control conditions) on self-reported experiences of stress in a population unfamiliar with mindfulness meditation. Results of the multi-site study provided evidence that participants had lower levels of self-reported levels of stress when they listened to one of the mindfulness exercises compared to those that were in the control conditions.In both meta-analyses, the high heterogeneity, the low-quality of the included studies, and the presence of publication bias cast doubts on the strength of evidence behind the studied effects. For what concerns the multi-site project, even if we cannot exclude the presence of a demand effect, our results hold promise for the efficacy of self-administered mindfulness interventions for the downregulation of stress.Taken together these studies suggest that stress levels can be reduced by relying on strategies that are non-pharmacological, non-invasive, and low-cost. Future studies (preferably in the form of Registered Reports) should try to make up for these shortcomings of the literature with well-powered studies and with the use of physiological measurements that could reduce the problem of the demand effect for studies on mindfulness.